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Chaleur humaine pour la fête de la musique

36ème édition de la fête de la musique sous 36°C dans la capitale… de quoi faire sortir les parisiens de tous poils pour se frotter aux riffs de guitares et au combo hot-dog/bière toujours de mise pour ce genre de manifestations. Comme chaque année, les amateurs et professionnels du milieu seront dispatchés dans les rues de la ville. Quelques pistes et conseils ici, à suivre (ou pas..).

Groover en bord de Seine

Par cette chaleur torride, on serait tenté de lever l’ancre… Si tel est votre souhait, dirigez-vous vers le quartier de la BNF. Vous trouverez des péniches et guinguettes qui vous feront oublier un instant la moiteur du métro parisien. Pour autant, le son restera urbain…

Si vous êtes dans le coin, sachez que le Batofar fête les 10 ans de La Mamie’s. Collectif fondé en 2007 qui se résume en quelques mots : « 6 copains, 4 DJ’s, des paillettes et une folle envie de faire la fête. ». Ambiance groovy à coup sûr! Au programme de ce soir : open air devant le bateau, gros soudsystem et le crew au complet. Un aperçu de leur playlist ici. La soirée est gratuite jusqu’à 0h30.

Sable et dancehall à la Villette

La Philharmonie de Paris voit les choses en grand cette année. À l’occasion de l’exposition Jamaica Jamaica ! (qui sera en entrée libre aujourd’hui de 18h à 22h) et des 40 ans du label Greensleeves, le Blackboard Jungle SoundSystem vous fera revivre l’époque des meilleurs enregistrements de la musique jamaïcaine : Augustus Pablo, Barrington Levy, Bounty Killer… Jamïca, land we love !

Si vous en avez marre de chauffer vos tongs sur le béton, direction la Plage Glaz’art. Premier jour d’ouverture, et comme chaque année, vous pourrez écouter de l’électro en sentant le sable crisser sous vos pieds… plus d’infos sur la soirée ici.

Summertime rue des Lombards

Pour vous mettre en bouche avant la balade jazz à St-Germain-des-Prés HTR de dimanche prochain (event Facebook ici), on vous suggère de faire un arrêt au Sunset-Sunside. Il sera plus ou moins long selon votre goût pour le saxophoniste John Coltrane : la soirée est dédiée entièrement à ce monument du jazz ! Entrée libre : c’est le moment d’en profiter ! Plus d’infos ici.

Ménilmontant dans tous ses états

La fête de la musique, c’est surtout l’occasion de trainer entre amis avec du son qu’on découvre de ci-de là. Les concerts ne sont pas toujours au niveau, mais dans certains lieux on est à peu près sûrs de passer un bon moment (si on arrive à rentrer). Et comme on aime ce quartier, voici quelques idées :

Au 88 de la rue ménilmontant, la Bellevilloise inaugure un nouveau lieu éphémère et fête aujourd’hui la musique comme il se doit, dès 16h, dans une jungle en plein air ! Plus d’infos sur le line up ici.

À l’angle de la rue, vous connaissez sans doute le mythique Café des sports. Populaire et accueillant, le lieu dansera ce soir au son de la cumbia. Grosse chaleur et bonne humeur assurées.

Si vous êtes plutôt branché Brésil, vous pourrez démarrer la soirée au Mineirhino, un bar de quartier chaleureux qui propose une soirée samba dès 18h30.

Non loin de là, le Studio de l’Ermitage, l’une de nos salles parisiennes préférées, ouvrira elle aussi les portes au Brésil. Dès 19h, découvrez ce qu’est réellement la samba, en images et en musique ! Le groupe Roda do Cavaco, habitué des lieux, vous fera ensuite voyager jusqu’à la fermeture…

Il y aurait encore plein d’autres lieux chouettes à traverser ce soir : la place d’Aligre, le Mellotron, les Disquaires, la Marbrerie, le Nodana… mais pour l’heure on va plutôt se désaltérer et préparer nos meilleures tongs pour l’occasion…

3 questions à… Nicolas Repac (Republica Ideal de Acapulco)

« 3 questions à… » est une rubrique qui permet à nos lecteurs de découvrir un artiste à travers de brèves  confessions sur son rapport au voyage et à la musique.

Le 24 avril dernier, le Café de la danse accueillait un concert incendiaire dans la moiteur d’une salle comble : la Republica Ideal de Acapulco! Mené par le guitariste Nicolas Repac (Arthur H, Mamani Keita…) et la flûtiste et chanteuse cubaine Yaité Ramos (plus connue sous le nom de « la Dame Blanche »), ce projet géo-musical sillonne des sentiers sonores à l’énergie contagieuse « para bailar ». Le calme revenu après la tempête, nous avons pu échanger avec le discret et chaleureux fondateur du groupe.   

Compositeur, arrangeur et producteur, Nicolas Repac est avant tout un musicien touche-à-tout qui transforme ce qu’il entend tel un alchimiste. Complice de longue date du sibyllin Arthur H, il nage en eaux profondes et revient à la surface tantôt électrisé par des samples futuristes, tantôt ondulant sur les rythmiques cabossées d’un air mandingue… Avec Republica Ideal de Acapulco, ce guitariste à l’oreille aguerrie met le cap vers l’Amérique Latine et parcourt une terre savoureuse foulée par des mambos et des boléros en pagaille !

« À Bamako, la musique surgit n’importe où, à tout moment »

Qui t’a le plus influencé musicalement durant ton parcours?

J’ai grandi dans un village du Sud de Toulouse. Mon premier souvenir musical remonte à mes 5 ans : j’écoutais la mire de l’ORTF en boucle en me tapant la tête en rythme contre le fauteuil ! Tous les jours ! Il n’y avait qu’une chaîne à l’époque. Plus tard, j’ai eu ma période Joe Dassin (j’étais fan), et j’ai découvert le rock n’roll avec Chuck Berry. Mais aucun des deux n’a fait partie des influences qui ont duré. Mes plus grandes inspirations ont sans doute été Jimi Hendrix (parce que je suis guitariste), mais aussi Tom Waits, Serge Gainsbourg, Brian Eno

Un jour, un cousin m’a ramené des morceaux de Martinique et de Guadeloupe. Des biguines, je crois. Sans rien y connaitre, j’ai commencé à m’intéresser à ces musiques d’ailleurs. Loin de mon univers quotidien : je viens d’une famille toute simple d’ouvriers. Ma curiosité personnelle m’a amené à découvrir l’Afrique, et à l’aimer. De là est né mon amour pour les musique du monde.

Si tu pouvais aller n’importe où, dans quel lieu rêverais-tu de jouer?

J’ai un rêve, qui pourrait devenir réalité : jouer à New York. Tant de musiques que j’aime viennent de là-bas… je serais vraiment fier de jouer à Harlem, dans cette salle mythique qu’est l’Apollo Theater. Toutes les stars de la musique noire y ont joué !

As-tu un lieu musical coup de cœur à faire découvrir à nos lecteurs?

Le Mali, sans hésiter, et surtout Bamako. La musique n’est pas sur scène mais dans la rue. Le rapport avec le public n’est pas le même que celui qu’on entretient en Europe. Ici, ce soir, on était habillés… la lumière s’est estompée… le public était là, prêt à applaudir à la fin… À Bamako, la musique surgit n’importe où, à tout moment : pour un mariage, pour un enterrement… C’est ce qui m’a stupéfait en Afrique. On est loin de la société du spectacle. La plupart des musiciens qui y vivent sont inconnus et ne prendront jamais l’avion pour venir ici, alors qu’ils sont incroyables. Donc pour les grands mélomanes, c’est un lieu à visiter à tout prix. Le talent y est ancestral.

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